ENFIN, 2007 se termine.
Comme d'habitude, je suis tellement à cran à l'idée de rentrer chez moi que mon corps fait des siennes.
Et du coup, j'ai pas touché à ce pauvre blog depuis une semaine.
J'ai besoin de me changer les idées, ce qui revient à regarder des films de merde jusqu'à 4 heures du matin au lieu d'écrire, le sommeil se faisant largement et grossièrement désirer.
Et puis je suis en pleins changements : coiffure, banque, appart', famille, maison, tout çaaa, rien n'est terminé.
Ma chambre est en cartons, il ne reste en dehors des paquets qu'un CD à donner à Bernie, un bouquin à Ju, et mon vieux réveil, qui demeurera mon seul confort dans cet appart jusqu'à mon départ.
Deux semaines de vacances pendant lesquelles je ferai tous mes devoirs de fac, des bisous à la famille, des balades dans le froid, peut-être dans la neige, du violon, un réveillon avec mes théâtreux chéris, du thé à boire à côté d'un bon feu de cheminée, dans le gros fauteuil qui était avant "réservé" à papa... et puis je penserai à mon appart.
Les fleurs que j'y mettrai, l'emplacement des posters, des meubles, de mon bureau, de mon violon, rêver à tout cela...
Je reviendrai ensuite pour trois ou quatre jours chez ma logeuse, puis mon papa viendra avec la voiture, mes cartons qui restent du déménagement de Bordeaux, des outils pour bricoler deux trois trucs (mais c'est pas lui qui bricolera dans mon appart, c'est moi qui vous l'dit. Y risquerait de m'le mettre par terre!), et peut-être mon vélo s'il y a la place.
Et avec papounet, on organisera les réparations d'électricité, plomberie et maçonnerie, on ira dire bonjour à la quantité hallucinante de cousins dans l'immeuble.
Une nouvelle année sera alors commencée.
Et... je serai chez moi.
ENFIN.