5 février 2008
Au loin
Ils sont beaux. N'ont de l'espoir bu aucune goutte, mais le transpirent.
Ces enfants du bonheur consument chaque jour le sang que leur mère ont versé pour eux.
Quand la parole les porte, leur visage ardant se tournant vers la foi embrase les feuilles mortes, qui s'envolent, tournoyant, jusqu'à se fondre dans la mer.
Leur indulgence à l'égard des lâches n'a d'égal que l'ignorance de ces derniers.
Ils ne rêvent que lorsque la tempête courbe leur échine.
Et, lorsque, épuisés par le jour, ils laissent leur corps rompu s'évaporer, la nuit universelle les enlace...
Qu'il est salvateur pour les faibles d'avoir le maigre pouvoir de rêver à un monde meilleur.
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