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des bouts de Marionette

11 juillet 2008

Déménagement

Une autre vie commence, un nouveau blog s'ouvre.

Rendez-vous sur http://tryphonne.canalblog.com/

A bientôt,

Marion

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26 mars 2008

Eparpillements

Encore, perdue
Mais mal perdue
J'en veux à des gens que je voudrais savoir aimer
Je n'ai pas le temps de voir mon sommeil s'apaiser, pas le temps de pardonner, pas le temps ni l'énergie de créer.
Je suis vide, ça me fait peur.
Vide. Rien.
Pas même un rêve. Rien.
Mylène Farmer au stade de France en 2009, j'y serai. Elle, par ses chansons, me nourrit. C'est une des seules. Je n'ai pas choisi. C'est comme ça. "Onirique", son prochain album, sera bientôt dans les bacs. Je ne sais pas ce que ça vaudra. J'espère que ce sera encore mieux que le dernier. Je n'irai pas sur les forums pour lire les critiques, ce coup-ci.
Plus rien à foutre de rien, je suis blasée, blindée, bonne carapace bien dure pour cacher du rien. Une graine qui n'arrive pas à pousser.
MAIS MEEEERDE OU J'EN SUIS ?????
pfff...

14 mars 2008

"Finis ta soupe je ne veux plus t'entendre."

Une femme demande l'euthanasie.
Rachida Dati refuse.
Mais pour QUI se prend-t-elle ?
Pour qui se prend-t-elle, à faire des réformes qui ne servent qu'à compliquer et allonger les procédures, planquer davantage les pingouins en costard qui ont du pouvoir, le pouvoir de faire mordre la poussière au premier mal-venu, le pouvoir de ne jamais risquer de payer pour ses erreurs, le pouvoir de faire porter le chapeau à un autre, le pouvoir de rendre ce monde encore plus pourri qu'il ne l'est, le pouvoir de regarder les pauvres gens de haut en leur tendant le même formulaire, toujours, auquel il manque une pièce, comme toujours, et auquel il manquera toujours une pièce.
Mais pourquoi cette femme est-elle si peu humaine ?
A-t-elle pensé une seule seconde à ce que signifie de terme de PEUPLE ? Elle ressemble à son président, à force de considérer les français comme des gamins mal-appris.

11 mars 2008

Les "boulettes"

    D'abord Marion Cotillard, ensuite Sharon Stone ; les deux actrices ne "croient pas" au 11 septembre.
    C'est une claque à toutes les familles amputées, à tous les traumatisés, à tous ceux qui ont été touchés - de près ou de loin - par la destruction de ces tours.
    Soit.
    Mais enfin, doit-on exiger des gens qu'ils taisent ce qu'ils pensent ?
    Ils n'y croient pas : et alors ? Qui et quoi leur prouverait que ce que l'on a vu dans tous les médias n'étaient pas des créations de personnalités haut placées ? Ou que l'idée n'était simplement pas née dans un cerveau n'appartenant pas à Ben Laden ?
    Rien.
    Ce qu'elles ont dit prouvent bien que l'horreur est trop grande pour être réaliste, ou qu'elles sont comme St Thomas et ne croient qu'à ce qu'elles voient.

    Je n'y vois rien d'autre, pas d'injure à qui que ce soit, et ne comprends pas qu'on se paye leur tête. Et dire de Sharon Stone que le botox est nocif pour ses neurones, c'est vraiment bas, car c'est loin d'être l'actrice la plus conne. Et s'ils ne sont pas fichus de s'en apercevoir, c'est que c'est le con qui parle.

10 mars 2008

Où suis je ... ?

DSC00049

Entre les bières du frigo et les amis
Dans le métro à la recherche d'un café où on peut danser en chantant des karaokés
Mais le dimanche y'a rien
Alors regarder un film à 2 heures pour finalement ne dormir que quelques temps avant de retrouver Barbie
Ou alors les pieds (et la tête) dans la neige avec mes chtites soeurs, plus dedans que dessus en tous cas
Boire un chocolat chaud à n'importe quelle heure
On s'en tape
Une vie parisienne menée à l'heure espagnole
Avec comme exception les cours de la fac
Sur scène, c'est booooon
Les pieds dans les nuages
La tête dans l'brouillard
Liberté
Je profite pleinement
ENFIN
Je ne sais pas quand j'y reviendrai, à la vie studieuse, au blog, au travail de l'écriture
Je suis ailleurs
Il n'y a personne ici, laissez votre message
Ou pas.

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24 février 2008

PARIS de Klapisch

Les gosses comprennent rien. Ils sentent.
Les pré-ados commencent à comprendre. Ils sont drôles.
Les ados comprennent mieux. Ils sont tristes.
Les jeunes adultes comprennent. Ils sont insouciants.
Les adultes comprennent trop. Ils sont graves.
Les vieux ont compris. Ils sont joueurs.
Les mourants COMPRENNENT. Ils sont lucides.
Ils sont beaux.

PARIS

la ville des amoureux, oh que oui, tellement...
la vaste capitale, cité des hommes pressés
On s'engueule se bouscule s'heurte et s'aime
c'est le lieu du TOUS, de l'ensemble et du pêle-mêle
ça s'entrecroise ça se cohute et se téléscope ça se hume ça se vibre et ça se couche

PARIS

Des lumières dans tous les quartiers toutes les rues tous les appartements tous les foyers tous les coeurs
Les livres donnent leur savoir, les théâtre livrent leurs passions les taxis donnent leur patience les putains donnent du plaisir
Débauche déchéance luxe volupté art drogue fun et rock'n'roll

La beauté de la capitale dans toute sa splendeur.
Une caméra sensible, douce, mélodieuse
Une histoire émouvante, fantasque, superbe
Des gens amoureux de leur amour, de leur vie, de leur mort
Un regard
Un souffle
Un film.
Allez voir PARIS.
J'en suis encore toute bouleversifiée...

7 février 2008

Barbie me revient

    De ma courte période de jeunesse de love envers Barbie, je n'ai gardé que le traumatisme des couleurs rose et fushia. Je n'ai plus rien à voir avec Barbie, et c'est tant mieux, je m'en porte très bien. Mais voilà-t'y pas que c'est elle qui me revient en pleine face !

    Evidemment, la mode des anti-blondes progressant, et ma quelle ne fut pas ma terreur quand je vis que d'ici le mois de juin, je me lèverai désormais tous les lundi matin pour Barbie-Bis (nous dirons désormais BB).
    BB est la personne qui m'infligera - avec deux autres amies, qu'elles sont braves ! - une heure trente de langue british par semaine. Elle a tout : le format mannequin, les yeux de vache normande, les mouvements de bouche vulgaires, les ongles parfaits, le ton hautain, la blondeur aléatoire, les sourcils en accent circonflexes arrondis, les fringues moulantes...

    Avec mes deux amies, nous voilà # après un léger retard de quelques minutes... malgré un réveil qui a sonné à 6h30 # assises dans la classe en compagnie de quelques têtes familières. Ca déconne pas. Soit c'est son premier cours et elle est supra stressée, soit elle est simplement chiante. On prie pour la première solution.

    Après quelques remarques désobligeantes à l'égard des absents, la voilà qui entame son cours en anglais, précisant toutefois que, bien sur, si l'on ne comprend pas un mot, n'hésitons pas, elle nous l'expliquera, elle ne mange personne # ça, permettez-moi d'en douter... #. Parfait.
    Nous étudions Pinter. Très bien, il y a beaucoup à dire. Elle fait un rapprochement avec Beckett. Boooon, oui, pourquoi pas. Mais, pour quelqu'un qui aime Beckett autant que moi, entendre ce qu'elle en dit... c'était moyen. Disons que c'était de l'ordre d'un exposé d'un étudiant de première année en théâtre. Et encore. Elle nous explique (mal en plus) ce qu'est le théâtre de l'absurde. Nous savions déjà ce que c'était, bien entendu. Un rappel ne fait jamais de mal certes. Mais ça dépend du rappel.
Je comprends tout ce qu'elle dit. Sauf quelques mots, par-ci par-là, que je n'ai jamais entendu de ma vie. Bon, je prends mon ignorance en patience un petit moment. Mais quand je m'aperçois que ces mêmes mots que je ne comprends pas sont essentiels, je l'arrête une première fois devant l'impossibilité de deviner quoi que ce soit de ce mot (étymologie ? Quelle est la première lettre de ce truc ? Un ou deux mots ?...). Mais elle rétorque sèchement "pleaaaase, it's on the glossary !" # c'est-à-dire dans le lexique de 10 pages qu'elle nous a distribué en début de cours # et continue son exposé.
    Je me retourne vers ma pote, l'air atterrée mais sans dire un mot. Enfin dans un premier temps. Parce que bon, ma patience à l'égard des casse-cou*lles n'est que très limitée.
    Je commence donc à lui raconter le mariage de mon cousin à voix extra-basse, et là, j'entends un bruit fort et absolument incongru, du genre "PPPSSSSSUUUIITTTPSSSUIIT". Interloquée, je me retourne à la recherche de l'origine du bruit.
    Quelle ne fût pas ma surprise quand je m'aperçut que c'était BB qui avait fait ça avec sa bouche pour nous faire taire... Un regard éloquent échangé avec ma voisine se fait interrompre par BB qui ajoute "S'il y a bien UNE chose qui m'insupporte, c'est bien les pipelettes !"

    Je crois que c'est la première fois de ma vie que je me suis fait traiter de pipelette. Sérieusement. J'ai tout eu : chiante, désintéressée, bavarde, indisciplinée, je m'en foutiste, capricieuse, entêtée, bornée, insolente... mais pipelette, il a fallu attendre 20 longues années. Et je ne suis pas sure que ce soit la personne la plus censée qui ait franchi le malheureux pas.


# Si quelqu'un se trouve mécontent de ce billet, qu'il remarque bien que je n'ai rien cité ni personne, et que pour cette raison-là, je ne le retirerai de son état "en ligne" sous aucun prétexte. Mon adresse mail est disponible pour toute réclamation. #

5 février 2008

Au loin

Ils sont beaux. N'ont de l'espoir bu aucune goutte, mais le transpirent.
Ces enfants du bonheur consument chaque jour le sang que leur mère ont versé pour eux.
Quand la parole les porte, leur visage ardant se tournant vers la foi embrase les feuilles mortes, qui s'envolent, tournoyant, jusqu'à se fondre dans la mer.
Leur indulgence à l'égard des lâches n'a d'égal que l'ignorance de ces derniers.
Ils ne rêvent que lorsque la tempête courbe leur échine.
Et, lorsque, épuisés par le jour, ils laissent leur corps rompu s'évaporer, la nuit universelle les enlace...

Qu'il est salvateur pour les faibles d'avoir le maigre pouvoir de rêver à un monde meilleur.

26 janvier 2008

Ailleurs

    Parfois, l'envie d'aller vous pendre paraît vraiment simple, et douce, et facile, limite agréable, par rapport à cette journée de merde où vous n'avez rencontré que des abrutis prétentieux, fait que de la merde # à votre partiel notamment #, entendu qu'un seul et énorme monceau d'imbécilités et d'horreurs. Vous n'en êtes qu'à la moitié du jour, et pourtant Mr Désespoir est là.
    Vous arrivez devant votre école de théâtre crevé(e), le moral dans les chaussettes, le teint blême, le coeur palpitant à peine. Bref vous êtes à l'article de la mort. Avec au programme 3 heures de danse et 4 heures de théâtre. Et là, vous levez les yeux de votre baguette et de vos tranches de jambon fraîchement achetées pour constater que l'école est fermée. Bien sûr, vous n'avez pas la clé. Pic-nique dehors dans le froid, le cul sur le trottoir, comme c'est chouette tout ça... Quelqu'un arrive une heure trente plus tard avec la clé. Sauvé(e). Enfin pas tout à fait (c'était sans compter sur ce pour quoi vous êtes là, à savoir 3 heures de danse et 4 de théâtre).
    Vous avez peur de ne pas tenir, et une furieuse envie d'aller vous pieuter devant Nikokos Aliagagas en vous gavant de Chocapiiics. Mais non. Aujourd'hui, vous êtes Djèm's Bonde, vous allez résister. Et prouver que vous existez.

    Les 3 heures de danse vous enlèvent toute idée de la tête, vous ne pensez qu'à votre corps en mouvement, en torsion, en souffrance. Vous ressortez de la salle de danse comme un zombie. Puis la pause. Les crétins que vous aviez laissé avant la danse réapparaissent, avec leur gueule de gens ravis d'être cons. Vous mettez un pied dans la salle de théâtre avec la certaine intuition que ce faisant, vous vous sabordez. Mais vous y posez le second pied en pensant à Djèm's Bonde. Passque Djèm's Bonde, aujourd'hui, c'est vous.
    Et là, le corps cassé, crevé, la tête embuée et persécutée d'idées moites, on vous appelle au plateau. Vous savez pas votre texte, vous y arrivez pas, vous avez pas assez bossé ; plus rien à foutre de rien, vous y allez comme à la potence : délibérément, calme, résignée, et certaine de rater, après votre vie journée, votre mort mort scène aussi.
    Et là, après un passage dont vous avez arrêté la torture au milieu, vous mentez : "j'ai arrêté de travailler là". Vous commencez à esquisser un pas vers votre chaise bien-aimée. poser son cul... ne plus rien faire que compter les heures qui me séparent de mon lit... la prof stoppe net. Vous êtes exténué(e), et la voilà qui déblatère une série de commentaires tout ce qu'il y a de plus abstraits et de plus compliqués. Elle parle de vérité de l'instant, de "vide" dans lequel la présence s'installe, de poser la voix, de... tout ce dont vous rêviez, en somme. Elle demande "Tu vois ce que je veux dire ?" Là, vous hochez vigoureusement de la tête, mais elle reprend :
- Tu nous la refais ? On va travailler un peu pour que tu le sentes bien, ok ?
- Oh mais avec grand plaisir, aujourd'hui je suis Djèm's Bonde, alors...
- Pardon ? Tu quoi ?
- Non rien, je disais oui.
    Vous y retournez, donc, refaites toute votre installation en vous disant que quand même, vous auriez mieux fait de vous pendre après votre partiel râté du matin. Non, avant, même, tant qu'à faire. # Tant qu'à faire, autant que feu-bibi ait un bon dossier scolaire. Enfin pas trop pourrave quoi. #
    Bref. Concentration... ça glousse au fond de la classe, la pétasse fait des siennes, ne pas y prêter le moindre quart de 1000ème de seconde d'attention.
    "Dieu te bénisse Willie de ta bonté je sais l'effort que ça te coûte repose-toi à présent détends-toi je ne te..." Non. Encore. "Dieu te bénisse Willie de ta" Non. Encore. "DIEU TE BENISSE WILLIE DE TA BONTE" Non. Encore. "Dieu te bénisse Willie de ta bonté je sais..." La voix est posée, le timbre est vibrant, l'adresse est précise. Mais ça va pas.
    Et c'est là, dans le plus total épuisement, quand il n'y a plus rien que le corps à peine vivant traversé par le Verbe, que survient le Théâtre.
    Vous partez en voyage, dans le pays des monstres sacrés, et il y fait bon. Vous n'avez plus personne devant vous, mais Willie, dans votre dos, qui écoute les paroles que vous croyez perdues. Et vous l'aimez. Et vous n'avez plus du tout envie de vous pendre.

    Une pancarte est descendue de vos épaules sur votre torse, indiquant : "En déplacement"

26 janvier 2008

Sweeney Todd

Mon dulciné et moi étions de sortie ce soir pour la nouvelle peloche du sir Burton.

Et ben, pas déçus du tout nous étions !

Un film de toute beauté, qui porte bien nettement la marque de son réalisateur, fidèle à un univers bien particulier toujours dessiné à merveille...
Le très grand Depp offre un jeu virtuose, comme à son habitude, dénué de tout psychologisme (ce qui rend le "jeune premier" un peu fadasse, ils auraient pu mieux choisir pour le coup), et se marie parfaitement avec une Helene Bonham Carter magnifique et sensuelle.
Costumes, décors, maquillages, lumières, musiques, tout est excellent.
Vous aurez le loisir d'entendre la douce première chanter avec une voix de soprane vraiment, vraiment sympa et dotée d'un vibrato laaaarge et... argh c'en est trop. Voyez l'genre ?
J'avoue avoir légèrement tressailli lors de quelques gestes un chouillat meurtriers, mais juste un peu. Je me suis contentée de broyer le bras de mon voisin préféré et de me planquer sous le siège quand vraiment c'était plus possible. C'est pour dire comme je suis courageuse, hein.
Bref c'est du GRAND ! Allez-y, vous vous régalerez ! Ah les bonnes tourtes, qui c'est qui n'en veut de la bonne tourte, hmmm ?

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