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des bouts de Marionette
1 juillet 2007

Le bout...

Je viens de le voir, maintenant, ce matin, le jour de mon départ, ce "bout". Jusqu'à hier soir, je bossais au Mc Gerbal, j'avais ma démission à donner, des gens à appeller, j'ai encore des gens à voir, ma valise à faire, le ménage dans ma chambre, un trin à prendre, une soirée à préparer...

L'année qui vient de se passer a été extrêmement riche. L'an passé avait été difficile, j'étais très seule, et ne m'étais pas faite beaucoup d'amis ici (entre la fac et le cours Fl*rent...). Cette année a été dure aussi, mais pour d'autres raisons.

J'ai trouvé une classe accueillante dans ma petite école, des gens ouverts, intéressants, beaux, qui avaient envie de bosser, de déconner, de boire une bière après un cours ou de faire la fête jusqu'au bout de la nuit. Les auditions se sont toutes très bien passées, et j'ai pris énormément de plaisir chaque fois que je suis montée sur scène. Il paraît que ça s'est vu, j'en suis encore plus heureuse. Vivement que j'y retourne!

Les cours de musique m'ont beaucoup appris, j'ai découvert un bon groupe aussi à l'orchestre, même si les gens sont un peu frileux d'abord, et l'année se termine en beauté : mention bien en violon, meilleure de ma classe en solfège. Ma prof va me manquer (sur un ton chantant et d'un air incertain, après mon 796° oubli "Mais... Malllion, si tu veux on peux changer les coups d'archets si ceux-là sont pas bien pour toi... mais essaye-les d'abollld...")

Et puis bon, la fac... mention AB, ça c'est cool, la convocation aussi d'ailleurs, ça m'a remis à ma place, (les lettres d'excuses à envoyer!!! damned), et puis bon, c'était cool d'apprendre plein de choses.

Et enfin, il y a tout ce qui n'était pas noté dans mon agenda. Tout ce qui débordait, tout ce qui m'empêchait de dormir, ou qui, au contraire, m'apaisait par la douceur du souvenir et peuplait mes rêves.
Renaud chantonne par mon petit radio-réveil resté allumé ce matin.
La fatigue n'est rien, ce matin.
Il va falloir partir.
Pas pour longtemps, je sais...
Mais pour avoir passé presque chaque jour avec au moins une personne de mon école, boudiou... ils me manquent déjà.
Et puis, je pars pour vider ma maison de Bordeaux, je ne sais pas comment je pourrai y dormir sans rien sur les murs de ma chambre, avec les meubles qui dégagent, les armoires qui se démontent, les CDs qu'on range dans des cartons. Espérons que ce sera la dernière chose qu'on emportera.
J'ai pas envie que mon père parte dans une autre maison. J'espère que les prochains y seront aussi heureux que nous. J'ai pas envie d'aller dans l'appart de ma mère.
Je veux rentrer chez moi. Et maintenant, chez moi, c'est dans les Landes. Là où l'air frais et les kilomètres d'avance ne manquent jamais. Là ou la Mer se brise régulièrement sur un sable clair et doucement brûlant.
Là où une petite maison aux volets rouge basque attends les rires et les pastis, où la plancha attends les magrets, où la sono attends les soirées, où les hamacs attendent les enfants, où les salles de bains attendent les visages féminins qui s'apprettent.

Bientôt, encore un peu de patience...

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Commentaires
M
hihi merci!
S
félicitations pour ces nombreux résultats !<br /> <br /> bonnes vacances ! profite !
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