Excuses
Un billet hors catégories.
Comment le commencer...
Aujourd'hui, mon amie Lison et moi étions convoquées dans notre université. Les documents justifiant cette convocation sont apparus sous la forme de pages imprimées portant le titre "des bouts de marionette". Je me suis dit que Laflote avait du vivre le même instant avant d'avoir à fermer son blog.
Ayant ici cité le nom de l'université en question, ayant aussi parlé de mes (nos) cours avec une trop grande précision, ayant parlé de personnes que je n'aurais pas dû nommer, ayant parfois exagéré ~ dans le seul et unique but de m'amuser, ou de passer mes nerfs, ça dépend ; mais en aucun cas de faire du tort à qui que ce soit ~, je me suis exposée de moi-même à des remontrances.
J'assume pleinement ce que j'ai écrit. Pas besoin de me répéter, vous avez lu, chacun sait de quoi il retourne. Mais l'on s'est plaint du caractère "méprisant et offensant" de mes propos. Soit.
[ Sans vouloir jouer les impertinentes ou les chieuses, promis juré ~ la remarque serait facile, effectivement je n'en menais pas large ce matin ~, je m'interroge : n'a-t-on pas le droit de dire "j'aime pas Obispo" ou "Obispo est un mauvais musicien" sur un blog ? Si. D'ailleurs c'est ce que je viens de faire. Alors pourquoi n'en est-il pas de même avec un écrivain de théâtre (bon ou mauvais la question n'est pas là) ? Est-ce parce que je suis inscrite en université que je n'ai pas le droit de dire mon opinion ? Parce que je fais partie d'une institution ? Pourquoi ne s'adresse-t-on pas à moi directement ? Mon adresse mail est disponible... Bref. Plusieurs personnes sont en cause, alors que ces questions ne s'adressent qu'à une seule. ]
Je me sens attaquée dans ma liberté d'expression, contrôlée comme à l'école, j'ai peur de ce que je vais écrire et de la façon dont ce sera interprété, et ne veux plus continuer si c'est pour me reprendre tous les trois mots à cause de ça. Cela n'a rien à voir avec les excuses annoncées en titre, mais voilà. C'est dit.
Cependant,
Si j'ai blessé profondément des gens, j'en suis navrée. Je n'écris pas pour cela, et "pour vous ôter d'un semblable souci, de tout ce que j'ai dit je me dédis ici" (Molière le dit mieux que moi, alors...). Je ne porte pas un respect égal à la terre entière sous prétexte qu'elle est plus âgée ou diplômée que moi, mais regrette vraiment le tort que j'ai pu causer. J'ai donc comme convenu effacé de ce blog toute trace de mon parcours universitaire. Et si des gens que j'ai offensé sont portés à lire ces lignes, je vous prie de bien vouloir accepter toutes mes excuses.