Marionette éponge : molle et qui chiale

En chant, lundi, je me sentais très fatiguée.
Le cours n'est pas très difficile pour moi, étant donné que je suis musicienne, mais cela demande tout de même pas mal de concentration, pour être là quand il faut. Le minimum pour un travail de groupe quoi.
J'étais assise, lasse, dans mes pensées, je n'entendais rien de ce qu'il se passait dans le réel. C'est en entendant la prof s'adresser directement à moi que j'ai reconnecté avec la réalité : "Marion, ça va? Tu te sens pas bien?" Impossible de savoir à quoi je pensais à ce moment-là, la seule chose que je sais, c'est que quand j'ai relevé la tête pour répondre à la prof j'ai fondu en larmes.
Je suis allée retrouver Marine et Maxou, blême, molle et léthargique. Après une soirée calme et reposante, et une bonne douche, j'ai plongé dans un sommeil agité.
Depuis, je suis crevée. J'ai l'impression de lutter à chaque instant contre une tension constament en baisse, tout le monde s'assure que je ne sois pas à l'agonie dès qu'il voit ma tronche, je n'ai plus d'appétit (pas comme un barracuda, ba-ra-cu-da!)...
Que pasa?
Si je le savais, au moins je saurais contre quoi me battre.
J'espère trèèèès fort que je ne suis pas en reprise de déprime. Ce serait l'horreur : l'obligation de recommencer les séances de speak-au-logis.


Docteur, dites moaaa tout. (mardi!)