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des bouts de Marionette
3 décembre 2007

l'écriture automatique

J'ai tenté, pour voir...
Des idées sans suite, je n'ai pas relu, écrit en quelques secondes, par-ci par-là, des fautes d'orthographe, je ne corrige rien. Cadeau. Si c'en est un...

Il paraît qu'il en a bavé en attendant de pouvoir sympathiser avec moi. J'étais trop froide, trop distante, « sur la défensive » ou même agressive.
Mon grand frère, toujours là, même loin. Un petit mail que je ne comprenais pas et qui parlait d'effet « boule de neige ». Pas question d'être en vie ni d'être bien, jsute survivre. Merci. ET puis mourir dans tes bras, ou loin de toi mais dans ta pensée, cela aurait suffit à me faire perdre courage. Pour de vrai. Ou pour de faux, qui sait.
Gémir frotter bousculer bancal banal banane.
Traire yoyo jojo par derrière et par devant.
Exit la tranquilité. Heureusement que j'ai toujours eu tes bras, mon Victor.

Marie/Victor, les meringues pour le thé, l'odeur de l'herbe fraîchement coupée me donnera envie de toi, Guillaume.
T'en souviens tu? Il avait suffit d'une guitare pour que nous ne nous embrassions pas.
L'herbe coupée aura à tout jamais ton visage, et celui du soleil qui se lève derrière les pins quand la nuit touche à sa fin. Tu passais te doucher avec une unique serviette autour de la taille... j'avais envie de toi.
KO treize fois armer les loups garre à vos fesses ils sont là, et leur amour va déchirer la face du monde.
Rien ne sera plus comme avant.
Poil aux dents.

Des idées jamais accouchées, la mort interminable et toujours répétée d'un embryon façonné à notre étreinte. Porte ta croix trace ta route et suis ton chemin, va mourir patriote de mes deux.
Je te hais comme tu m'aimes, je t'adore comme tu me fuis, comme tu nous fuis et comme ta fausse lâcheté ou ton courage nous soude et nous fond dans les portes entr'ouvertes. Le Styx nous attend avec patience, Guillaume, regade-le. Son air malin de mec qui crâne ne me fais pas peur. Et toi? Je n'ai pas peur car il n'aura pas mon corps vierge. Quand il plongera en ses méandres mon corps, je serai tellement pleine de ciel bleu et de ton sang, tellement asséchée de haine que je pourrai le boire en entier sans même être de mauvaise humeur.
La peur n'esrt pas ma tasse de thé  je suis la sienne mais je m'en balance qu'est-ce que ça change pas ma vie ni la tienne ni la nôtre alors quoi?
J'aime.

L'écriture automatique n'est pas là pour débrider mais pour laisser filer l'hémorragie, pour permettre la petite mort des mots. Ne pas en abuser, come de l'absinthe. Les doigts qui parcourrent le clavier ne savent jamais omment s'arrêter,  comment arrêter d'enfoncer des touches insensibles aux différences de force des pressions, de l'ordre des lettres.
Ca pourrait faire une chanson mais l'insensibilité gagne toujours au moment oùil serait salvateur qu'elle s'érige en force. En entité. En PAROLE.
Le contact avec les touches est fébrile, je sens mes doigts excités, mus par un désir de tout dire, tout déverser. Mais ça retient quelque part, je le sais je le sens, Par peur, ENCORE.
Cette foutue peur
Je l'emmerde je l'aime je la conchie. Ma peur, mon paradoxe.

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Commentaires
M
Merci à vous.<br /> Bonne nuit!
M
c'est subtil et dévoué. Comment ne pas laisser s'épancher la soif d'écrire ? Toujours laisser des mots, plic, ploc, comme de magnifiques gouttes qui s'étalent sur le sol, au hasard. Les mots sont d'une mélodie infinie. Merci pour ce texte<br /> <br /> Bonne journée
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